Plus de 50% des projets informatiques ne se déroulent pas du tout comme un « long fleuve tranquille » et le cycle de vie est émaillé d’événements tels que constats de retards, surcoûts, non-respect des objectifs, crises, sanctions, tensions, arrivée de superman… Les grands classiques :
- Le mythe du mois homme. La loi de Brooks – 9 femmes ne peuvent faire un enfant en un mois. Ajouter des personnes sur un projet en retard ne fait qu’aggraver le retard.
- La non-fongibilité des ressources humaines. Construire un système, c’est comme construire une maison, vous faites appel à différents artisans qui doivent intervenir dans un ordre précis et qui ne sont pas interchangeables.
- Un programmeur peut difficilement tester un programme de manière exhaustive: il n’a ni le temps, ni les connaissances ‘métier’ suffisantes.
- L’optimisme. Lorsqu’un projet est proclamé terminé à 90%, il faut comprendre 50%.
- Les visionnaires. Il y a quelques décennies, un professeur nous enseignait le langage COBOL. Sa vision : « dans ‘quelques années’, tous les langages auront disparu pour être remplacés par des « GAP ». « Stupeur et tremblements (Amélie Nothomb) « : c’est quoi ça, M’sieur ? Mais voyons, des « Générateurs Automatiques de Programmes » qui seront alimentés automatiquement (forcément) par des spécifications normalisées.
- L’analyse et la formalisation des besoins sont souvent assurés, soit par le ‘client’, soit par un analyste qui découvre le domaine à informatiser. Le dilemme est généralement: des cahiers de charges exhaustifs mais mal structurés ou des cahiers de charges incomplets mais bien structurés.
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