Le ‘cloud computing’ constitue une évolution (et non une révolution) des possibilités proposée depuis des décennies sous des étiquettes telles que ‘Time Sharing’, ‘Infogérance’, ‘ASP’ pour ‘Application Service Provider’… Profitant notamment des possibilités offertes par Internet, le « cloud computing » élargit les possibilités d’externalisation et de mutualisation de votre Informatique (données ET services) et permet, en théorie, de travailler en flux tendus (JIT): les ressources sont disponibles sur demande, on ne paie que ce que l’on consomme, vous ne risquez pas la ‘sur-capacité’.
Les raisons de son succès relatif :
- la ‘crise’ qui rend l’accès au financement plus difficile. Les entreprises doivent privilégier les dépenses d’exploitation (OPEX – Operating Expenditures) au détriment des dépenses d’investissement (CAPEX – Capital Expenditures).
- Un probable ‘effet de mode’ mais qui a comme avantage d’attirer l’attention des entreprises sur les multiples avantages liés à l’utilisation de ces services.
- Flexibilité dans l’ajustement des ressources aux besoins opérationnels.
- Economie amenée par la mutualisation…
Les risques : réversibilité en cas de changement de prestataires (cfr procès Oracle contre l’UMP), pertes de savoir-faire, confidentialité…