Changer pour changer est-il bénéfique ? Affirmatif ! Cela s’appelle : « générer des tensions créatives ». Au risque de faire mentir l'adage: " ne changeons pas une équipe qui gagne".
Les raisons:
* Tout processus qui n'est pas entretenu se dégrade inévitablement. Comme un glaçon qui fond, il se produit un phénomène d'entropie. Les gens s'installent dans leurs habitudes, les spécialistes s'enferment ou se protègent dans leurs spécialités, ce qui crée évidemment une dépendance à leur égard, préjudiciable au changement.
* Remotiver les personnes qui font le même travail depuis des années. Les bons collaborateurs s’ennuient après un certain temps et aspirent à de nouveaux défis.
* Un stimulant à la créativité. Un nouveau responsable va nécessairement apporter de nouvelles idées, alors que le propriétaire du processus, considérant que tout va bien, n'essayera plus de le faire évoluer.
* Le syndrome de Stockholm : une relation fusionnelle s’installe entre le propriétaire des processus et les clients. Le propriétaire n’ose pas changer les procédures, de peur de décevoir le client…
* Rencontrer les attentes des individus à fort potentiel. Ces personnes veulent évoluer mais ne l’expriment pas toujours clairement ou avec assez d’insistance et vous pourriez être surpris de recevoir une lettre de démission ou une demande de mutation.
Extrait du livre :
Traité au sein du groupe